Les meilleurs logiciels gratuits de montage vidéo pour Windows
Les meilleurs logiciels gratuits de montage vidéo pour Windows
Nous avons sélectionné les meilleurs logiciels gratuits d’édition vidéo sur Windows.
On entend son nom sur toutes les lèvres. Adobe
Premiere domine le marché du montage vidéo, obligeant amateurs et
professionnels à s’engager financièrement tous les mois. L’offre
gratuite n’est pourtant pas absente du périmètre de l'édition vidéo,
proposant généralement des fonctionnalités similaires à celles des
solutions payantes, prenant en compte le niveau de chacun. Nous avons donc sélectionné pour vous les meilleurs logiciels
gratuits de montage vidéo sur Windows répondant aux besoins des
débutants comme des plus expérimentés.
Shotcut
Shotcut propose une solution de montage convaincante
s’adressant prioritairement aux débutants. Spartiate d’apparence,
l’outil tire en réalité sa force de sa structure modulaire. Seuls les
panneaux de fonctionnalités qui vous intéressent peuvent être intégrés à
la fenêtre principale qui s’ajuste à vos besoins et exigences.
Originalité intéressante : Shotcut
offre deux moyens de réaliser un montage vidéo. Grâce à la liste de
lecture, les utilisateurs ne s’embarrassent pas des subtilités de la
timeline. Les séquences glissées-déposées dans le bloc prévu à cet effet
s’enchaînent, avec possibilité d’en modifier l’ordre ou de les éditer
indépendamment les unes des autres. Les monteurs plus aguerris profitent
quant à eux de la traditionnelle timeline multipiste. Bien que plus
technique à maîtriser, elle offre la possibilité d’ajouter du son, des
effets, des transitions ou encore des titres, apportant une plus-value
certaine à la vidéo finale.
Les conditions d’encodage dépendent des librairies FFmpeg sur lesquelles Shotcut est
basé. On s’inquiète donc peu de la compatibilité des codecs qui, à de
rares exceptions près, sont tous pris en charge par le logiciel. Côté
exportation, vous pouvez compter sur de l'UHD 4K.
VSDC Video Editor
VSDC Video Editor met instantanément ses
utilisateurs en confiance. Sa page d’accueil sait guider les moins
expérimentés qui, d’un coup d’œil, prennent connaissance de toutes les
solutions d’édition qui s’offrent à eux. Sont également énumérées les
principales fonctionnalités du programme renvoyant vers des tutoriels en
ligne intelligibles.
À la création d’un nouveau projet, VSDC Video Editor
vous invite à renseigner toutes les caractéristiques techniques de
votre futur montage : nom, copyright, résolution, nombre d’images par
seconde, fréquence, couleur d’arrière-plan. Les formats d’importation et
d’exportation sont suffisamment nombreux pour vous permettre de trouver
votre bonheur.
En termes d’ergonomie, VSDC Video Editor présente
une interface modulaire austère mais plutôt pratique. L’explorateur de
projets déroule le contenu détaillé de vos montages en cours quand
l’explorateur des objets offre la main sur l’organisation des scènes,
transitions, effets et titres qui composent un projet en particulier. Le
bloc principal s’articule traditionnellement autour de la timeline et
de la fenêtre de prévisualisation. L’aspect général un peu encombré
conféré par la surreprésentation des barres d’outils se dissipe aussi
rapidement que l’on apprend à en amadouer chaque fonctionnalité.
Par son affichage global rappelant celui de la suite Office, VSDC Video Editor
rassure encore davantage les débutants qui peuvent naviguer sereinement
entre les onglets. C’est d’ailleurs par là qu’on accède aux quelques
effets vidéo et sonores qui agrémentent les montages les plus créatifs.
Kdenlive
Simple et puissant : Kdenlive respecte le crédo de
la communauté KDE. Initialement destiné aux systèmes GNU/Linux, le
logiciel profite d’un portage Windows grâce aux projets GSOC. Bien qu’il
s’agisse encore d’une version beta, on y trouve des fonctionnalités et
un confort d’utilisation similaires à ceux de la version d’origine. Kdenlive s’appuie sur le framework
MLT. Par défaut, son interface s’articule autour de zones essentielles :
gestionnaire de rushs, liste d’effets, fenêtre de prévisualisation et
table de montage. Les utilisateurs avancés approfondissent la
personnalisation de leur environnement de travail, ajoutant ou
supprimant des modules à leur convenance, configurant des raccourcis
clavier. La prise en charge du multipiste audio et vidéo infini autorise
la création de projets très complexes.
Parce qu’il repose notamment sur les librairies FFmpeg, Kdenlive
gère presque tous les formats audio et vidéo, sans conversion ni
réencodage préalable. Vous gardez la main sur l’édition approfondie des
rushs grâce à plusieurs analyseurs multimédias dont un spectromètre, un
histogramme et un vectorscope.
Originalité intéressante proposée par Kdenlive : la
gestion des clips intermédiaires. En générant automatiquement des copies
basse résolution de vos séquences, le logiciel vous permet de manipuler
des clips allégés et de travailler à votre montage sans trop épuiser
votre PC. La magie continue d’opérer à l’exportation du projet puisque
les rushs de faible qualité laissent place aux rushs originaux. Coupes
et effets pratiqués sur les intermédiaires sont dans le même temps
appliqués aux séquences HD, Full HD ou Ultra HD.
Lightworks
Précédé par sa réputation, Lightworks a longtemps officié auprès des professionnels du cinéma. On lui doit notamment les montages de films cultes comme Pulp Fiction ou Les Infiltrés.
Ouvert au grand public dans une version simplifiée depuis 2012, le
logiciel n’en demeure pas moins un outil complexe destiné à des
utilisateurs avertis. Lightworks affiche une structure
modulaire intégralement personnalisable. On compose son espace de
travail selon ses besoins et ses habitudes avec possibilité de déplacer,
verrouiller, masquer, agrandir les fenêtres de fonctionnalités.
Toujours dans une optique rigoureusement professionnelle, le logiciel se
démarque avec ses « rooms ». Ces espaces isolés permettent de traiter
les composantes d’un même projet en parfaite indépendance. On peut ainsi
créer une room pour les arrangements audio, une autre pour
l’étalonnage, ou une autre encore pour la gestion des données. Toutes
les modifications apportées à une room sont sans effet sur l’ensemble du
montage, ce qui vous permet de les supprimer et de les recréer à
volonté sans craindre de détériorer le projet global.
Les formats acceptés par Lightworks couvrent une
diversité telle qu’il est possible d’importer du ProRes comme de l’Avid
DNxHD sans transcodage préalable. À l’exportation, comptez sur du
MPEG4/H.264 en 720p pour la version gratuite avec possibilité d’uploader
directement vos travaux sur YouTube.
HitFilm Express
HitFilm Express porte la double-casquette. En plus
d’offrir un logiciel de montage vidéo très complet, il dispose de très
nombreux outils de compositing qui vous évitent de passer par un
programme tiers pour les effets spéciaux.
L’interface d’HitFilm Express est
confortable bien que minimaliste. La fenêtre de prévisualisation se
juxtapose à celle d’édition des plans et surmonte la fameuse timeline.
La gestion du multipiste facilite l’intégration des sons, transitions et
titres que l’on modifie depuis la boîte de dialogue prévue pour
l’occasion. L’intégration des effets spéciaux se fait directement via le
logiciel qui supporte la 3D pour un rendu encore plus soigné. HitFilm Express compte un peu plus de 400 presets et effets spéciaux gratuits dont un fond vert destiné qui séduit les youtubeurs.
Les youtubeurs profitent d’ailleurs pleinement de la compatibilité d’HitFilm Express avec
les réseaux sociaux puisqu’il est possible d’y associer son compte
YouTube pour y uploader directement ses montages. En dehors de cette
particularité, les utilisateurs du logiciel peuvent exporter localement
leurs projets en Ultra HD 4K à raison d’une profondeur des couleurs
plafonnée à 8 bits. HitFilm Express se révèle très gourmand en
ressources. Il est donc nécessaire de disposer d’un ordinateur
suffisamment puissant pour lancer et utiliser le programme.
DaVinci Resolve
DaVinci Resolve propose une solution exhaustive qui
permet à la fois de faire du montage, de l’étalonnage et de compositing.
La diversité de ses fonctionnalités implique que le programme s’adresse
prioritairement aux professionnels. À défaut, les amateurs extrêmement
avertis peuvent tenter une prise en main du logiciel.
En matière de montage, DaVinci Resolve
offre une interface truffée d’options qu’il vous faut apprendre à
maîtriser car non modulable. La gestion du multipiste est évidemment
incluse et l’on profite du support multicam très performant qui favorise
la réalisation de projets complexes. La synchronisation des pistes
vidéo et audio bénéficie de l’analyse automatique des ondes sonores,
garante d’un résultat abouti. La compatibilité du logiciel avec les
plugins OpenFX permet de se livrer aux tâches de compositing sans passer
par une solution tierce, gage de rapidité et de qualité préservée des
images.
Il est bon de rappeler que DaVinci Resolve est avant
tout un logiciel d’étalonnage, domaine dans lequel il excelle. Couleurs
et luminosité sont facilement ajustables grâce aux puissants outils
qu’il embarque. Les roues chromatiques – lift, gamma, gain, offset –
opèrent des arrangements primaires, tandis qu’un module complémentaire
s’occupe des corrections imputées à des zones spécifiques de l’image.
Dans sa version gratuite, DaVinci Resolve limite l’exportation des projets au format Ultra HD et ne prend pas en charge l’étalonnage HDR ni la 3D.
AVID Media Composer First
AVID s’aligne sur la concurrence avec Media Composer First.
Cette variante allégée de Media Composer permet de se familiariser avec
l’interface de la version pro ainsi qu’avec la plupart de ses outils
emblématiques. Sans surprise, le logiciel s’adresse aux semi-pros qui
évaluent la complexité de sa prise en main avant d’investir dans une
version plus complète.
Pour rivaliser avec Resolve, Media Composer First
intègre des options poussées comme le support multicam et des outils de
stabilisation performants. Le multipiste est inclus mais restreint à
quatre pistes vidéo et huit pistes audio. Les plugins AVX et AAX sont
gérés à partir du Marketplace d’AVID. La plupart des codecs usuels sont
compatibles avec cette version light qui permet l’exportation des
projets en 1080p et promet des facilités d’upload sur YouTube et Vimeo.
C’est du traitement audio que Media Composer First
tire réellement son épingle du jeu. Bien que dépourvue des 5.1 et 7.1
surround, la gestion proposée du son dispose de son propre module
d’enregistrement et de montage. Chacun est libre de composer sa
bande-originale et de mixer différentes sources pour accompagner son
projet vidéo aussi justement que possible.
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